Deux semaines après le grand rendez-vous de Frameries, bref retour sur un week-end exceptionnel.
Décevantes en individuel, nos filles ont confirmé leur statut de favorites le dimanche |
Wolfgang Leitner ici contre le Grec Koutis |
Carolina Villarigues, une étoile est née |
Les Italiens au-dessus du lot : même si sonéquipe U19 n’a pas répondu à l’attente, l’Italie reste maître du monde avec ses très nombreux titres individuels et en équipe. Les Transalpins gardent un modèle unique de formation et vu la façon dont ils préparent l’avenir, on voit mal comment d’autres pays pourraient les inquiéter dans les cinq prochaines années. Côté belge, il faut s’inspirer de ce qui se fait en Italie en poussant les jeunes motivés à jouer souvent contre des adversaires plus âgés sans pour autant tomber dans l’excès et ne pas oublier que le plaisir du jeu doit rester la raison première de s’investir.
Les Russes ont fait de belles rencontres, notamment l'Australien Bob Green |
Les Etats-Unis grandissent : certes, les deux équipes américaines n’ont pas franchi le cap du premier tour mais force est de constater qu’en dehors de l’Europe, les Etats-Unis deviennent une puissance du football de table. La fédération américaine s’est bien structurée ces dernières années et peut compter sur l’expérience de joueur qui ont beaucoup appris en Europe comme Paul O’Donovan, ancien joueur et dirigeant en Angleterre dans les années 70, Dario Passadore qui fut un tout bon joueur dans sa jeunesse du côté de milan ou Christian Filippella qui a fait toutes ses classes à Naples avec Massimo Bolognino. Ajoutez-y la classe de Paus Eyes, l’expérience d’un Gregg Deinhart et la jeunesse de Daniel Cranston qui a réalisé de gros progrès, le tout forme une très belle équipe qui, à l’image de Singapour, ne doit l’absence de résultats internationaux qu’à son isolement géographique et au coût des déplacements. Le sentiment que le meilleur reste à venir est cependant bien réel de l’autre côté de l’Atlantique.
L’absence des médias : certes, Vivacité a réalisé de gros efforts en parlant à plusieurs reprises de ce mondial via Samuël Grulois mais pour le reste, on peut regretter que ce mondial ait été snobé par les principaux médias du pays. Une fois de plus, on se rend compte à quel point il est difficile d’attirer l’attention de la presse et du grand public. Une coupe du monde devrait être l’occasion pour notre petite communauté de se faire connaître, d’attirer de nouveaux joueurs, voire clubs. L’occasion est passée mais que c’est dur de ne pas se sentir plus soutenu…
Nos juniors ont fait le boulot le dimanche |
L’inconnue pour 2017 : après une édition aussi réussie, la FISTF va avoir bien du mal à trouver des candidats pour organiser les prochaines éditions de la coupe du monde. Des rumeurs font état d’une possible organisation à Londres (alors que la fédération anglaise est ouvertement en froid avec la FISTF) ou à Paris (information démenties par la fédération française). Il sera indispensable à l’avenir de réduire la taille de ce mondial pour espérer convaincre de potentiels organisateurs de s’investir. Organiser tous les grands événements en Belgique et en Italie n’est pas une solution viable à moyen terme. Le plus dur sera de convaincre la FISTF de prendre des mesures draconiennes et de faire un appel aux candidats avec de plus longs délais pour mieux préparer les échéances.
L’arrivée d’Eric Naszalyi : la nomination du Français au poste de directeur sportif de la FISTF est une éclaircie dans la grisaille au vu de la façon dont le Board a perdu les pédales depuis quelques mois et s’est complètement discrédité lors d’un meeting affligeant tenu avant la cérémonie d’ouverture ou lors de la cérémonie des « Oscars » où personne n’a compris sur quels critères les récompenses étaient attribuées. Le joueur d’Issy a des idées et est respecté de tous. S’il parvient à remettre de l’ordre dans le Board et à faire en sorte que la fédération défende avant tous les intérêts des joueurs plutôt, le Congrès programmé en 2017 permettra peut-être à la FISTF de survivre. Dans l’impasse après la publication de comptes qui ont fait état de pertes faramineuses et sans réelles perspectives d’avenir, la FISTF devra impérativement se trouver de nouveaux administrateurs l’année prochaine et, espérons-le pour le bien de la discipline, un nouveau président.
Vincent Coppenolle
(PS: cet article est rédigé à titre personnel et ne reflète nullement l'avis du comité FBFTS)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire